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Pourquoi utiliser les données du Spatial au sein des entreprises, et des services publics ?

Rédigé par Ingrid Jacquemin | 14/12/20 11:16

Derrière les 4 lettres de « rSAT », il y a une ambition : mieux faire connaître les données de l’observation de la Terre, ou plus précisément faire du « remote Sensing App Training » afin d’informer les entreprises et les services publics sur leur utilité et de les initier à leur utilisation.

La Wallonie et le Luxembourg sont reconnus internationalement pour leur expertise dans le domaine du Spatial. Ce dernier est en pleine croissance, obligeant les pays et régions à revoir leur stratégie afin de répondre aux nouvelles tendances du secteur. La Wallonie et le Luxembourg ne sont pas en reste avec, par exemple, la création du parc d’activité Galaxia, dédié aux applications et innovations spatiales (unique en Belgique), implanté à proximité de l’ESEC (European Space Security and Education Center), et le lancement de l’ESRIC (European Space Resources Innovation Centre), il y a quelques jours seulement, au Luxembourg. Dans ce vaste domaine du Spatial, il reste, malgré tout, un secteur trop peu développé dans nos régions : l’exploitation des données provenant du Spatial !

Pourquoi les données du Spatial ? 

En quoi ces données pourraient résoudre des difficultés de gestion vécues au quotidien dans les entreprises ? En quoi pourraient-elles permettre le développement des activités d’une entreprise ou d’un service public ? Comment pourrait-on les intégrer dans de nouveaux produits et services ?

Pour pouvoir répondre à ces questions, il est important de sensibiliser et de mieux former, afin de penser au Spatial comme l’une des sources possibles de solution. Alors pourquoi ne pas former des « ambassadeurs des données du Spatial », en démontrant que c’est possible, que c’est accessible, tant au niveau de l’acquisition des données que de leur utilisation !

Afin d’évaluer correctement les besoins puis d’orienter vers les solutions, il est donc nécessaire, pour les futurs ambassadeurs, de (re)découvrir certaines notions dans le mini-MOOC d’introduction, mais aussi, et surtout, dans les formations à venir. En effet, ce mini-MOOC introductif n’est que le première étape d’une série de formations continues qui viseront à mieux faire connaître les nouvelles possibilités offertes par le Spatial. Dans ce mini-MOOC, nous nous plongerons plus en détail dans le monde plutôt méconnu de la télédétection, laissant ainsi le géo-positionnement et les télécommunications par satellite pour les cours plus spécifiques. Pour ce faire, le parcours du signal sera passé en revue, des caractéristiques de son rayonnement, à sa réflexion et son absorption jusqu’au signal final détecté par les capteurs, capables de travailler de l’ultra-violet jusqu’aux ondes radar. Ces capteurs, qui peuvent également être passifs ou actifs, sont embarqués sur des vecteurs qui possèdent eux aussi de multiples caractéristiques (orbite, zone cible, temps de revisite,...). Toutes ces notions permettent de justifier la multitude de programmes existants et le potentiel de ces données. Parmi celles-ci, nous allons retrouver les données du programme européen Copernicus, pour lequel, en plus d’une suite de satellites, l’Europe s’est dotée d’infrastructures comme le Copernicus Open Access Hub ou encore les DIAS (Copernicus Data and Information Access Services), afin de faciliter l’accès aux données et de motiver à leur utilisation. Une utilisation que l’Agence spatiale européenne (ESA) et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) souhaitent massive, tant pour un meilleur monitoring environnemental de la planète qu’en termes d’emplois générés pour le traitement et l’application de ses données.

Et les données d’observation de la Terre sont notamment utilisées par la plupart de nos intervenants extérieurs : ils sont chefs d’entreprise ou chefs de projet et ils vont démontrer, à travers leur témoignage, qu’intégrer ces données s’est avéré être un pari réussi. Ils vont également illustrer la diversité des applications possibles et, s’il fallait encore le présenter, l’étendue des données disponibles : ils utilisent des images venant des 3 principaux types de vecteurs, sur une grande partie du spectre électromagnétique utile et ils utilisent également des données venant de programmes privés. Insistons également sur le fait que l’une de ces success stories a intégré les 3 grands secteurs du Spatial : les images satellitaires mais aussi le géopositionnement et les télécommunications. L’intégration de ces données a été réalisée sans véritable bouleversement des procédés existants, et ce, malgré leur importante diversité : des enquêtes de terrain, aux systèmes d’information géographique et/ou à la modélisation !

Les données d’observation de la Terre sont disponibles et nous souhaitons les rendre un maximum accessibles, en comblant le fossé des connaissances. Ces futurs “ambassadeurs du Spatial” auront les compétences pour identifier un problème et le solutionner en faisant appels aux ressources, qu’elles soient internes ou externes aux structures des entreprises ou des services publics. Tout est désormais réuni pour que vous puissiez relever le défi du spatial 4.0 !

 

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